Un volume de 144 pages, imprimé par Darantiere à Dijon, sur Fabriano vergé 85 g. Jaquette typographique imprimée par l’Imprimerie nationale sur Fabriano vergé 90 g. Tirage des gravures réalisé par l’artiste dans son atelier.
De la mort prochaine, en deux guises successives définies par le choix de leur énonciation, « Proses de la mort prochaine » et « poèmes de la mort prochaine », propose une méditation élégante et simple sur une évidence bien difficile à définir… Prose et poésie dont l’intensité est toujours contenue, et le caractère dramatique et parfois tragique offert sous des espèces où « rien ne pèse ni ne pose » ;
écriture à la fois limpide et saturée, qui vise à donner, à exprimer le plus avec la discrétion, le retrait de la litote : par quoi il s’agit, tout autant que d’une leçon de poésie, d’un leçon de vie, d’une leçon éthique, faite de l’évidence d’une allure qui n’impose rien à autrui et ne lui offre que la douceur de qui revient des combats intérieurs les plus acharnés. Bref, une poésie sans faux-semblants, qui a passé le cap des mirages et des manifestes, pour présenter simplement une fervente méditation sur la vie que l’humour sait traverser.
Mourir, de temps en temps, me ferait peut-être du bien.
Au seuil de la mort, petit, tout petit, le nombre des mots qui comptent encore ; le nombre de ceux qui pourraient être prononcés, murmurés, et qui pourraient aider à franchir le pas.
Face au vent
je marchais
face au vent
par tourbillons et tourments
continuais de chercher