SUR LE MÉLANGE DES LETTRES SACRÉES ET PROFANES.

 

 

À François des Saints-Apôtres, sur le mélange,

quand on écrit, des lettres sacrées et profanes.


Une lettre de toi m’a montré que tu aimais me voir mêler sacré et profane, et tu penses que Jérôme s’y plairait aussi. Douceur de la variété, agrément de l’ordonnance, tel est, dis-tu, l’effet de leur union. Qu’ajouter de plus ? Juge du reste comme tu l’entends : on ne te trompe pas facilement, et quant à tromper les autres, ce n’est pas ton habitude — seulement, quand on aime, on se laisse abuser volontiers, on le désire même… Laissons donc cela de côté : je parlerai de moi et du sentiment nouveau, mais déjà fort, qui pousse mon esprit et ma plume vers les lettres sacrées.

 

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