Ce n’est pas l’hiver
Mais une âme figée —
Un arbre gris.
Sentiers sinueux, pavés —
Un faisceau de béton
Lacé dans la verdure
Un reflet sous mes paumes
Le sourire rayonnant
D’un vélocipède
Le tram besogne à l’aube
Son lot de cols gris clair
Et tout est repeuplé
Et le lac est calme
Ni mutin ni brouillon
Il soliloque
Pénombres
N’interrompez rien
Ne suffoquez qu’aux grondements
Des lucioles
Dans ses pas, le parfum du verger
Prendra un goût d’infini
Et tout redeviendra compost