TAO TÖ KING.
(Dao De Jing.)
Encres et aquarelles de Chan Ky-Yut.
Le vieil enfant.
Traduction par
Gilbert Georges Coudret
et Philippe Denis.
Celui en qui l’efficience
de la voie abonde
ressemble au nouveau-né
nul insecte ne le pique
nulle bête sauvage
ne le griffe
nul rapace
ne s’en empare
quoique ses os soient frêles
et ses muscles relâchés
sa poigne est puissante
quoiqu’il ignore tout
de l’union du mâle et de la femelle
son membre se dresse
tant sa quintessence est à son faîte
quoiqu’il crie toute la journée
il ne s’enroue pas
tant son harmonie est parfaite
connaître l’harmonie[1]
s’appelle le constant
percevoir le constant
s’appelle la lumière
[1]Équilibre yin/yang.
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