Traduit de l’italien par Christophe Carraud.
Un volume de 200 p., de format 12,5 x 18 cm, imprimé à Venise sur Fedrigoni Arcoprint 80 g par les Grafiche Veneziane.
Il n’est écrit nulle part qu’une minorité, même composée des meilleurs, puisse s’attribuer ce que la démocratie exige pour tous : la liberté et ses usages, la dignité, l’instruction, le travail, l’accès aux différentes fonctions publiques et privées. Trop souvent, la méritocratie des riches préfère ne pas voir ce que pourrait être le mérite du plus grand nombre.
Cette critique résolue de la méritocratie telle que les démocraties modernes la promeuvent, soumises qu’elles sont à un économisme à court terme, est aussi un éloge du mérite véritable et imprévisible qui se trouve en chacun, pourvu que confiance soit donnée à une vie inquantifiable : il suffit d’inventer les formes sociales, juridiques, éducatives qui lui donneront d’apparaître. La démocratie du mérite en propose une première esquisse, et en énonce les principes.